C'est le bordel à bord !
- Admin
- 17 mars 2017
- 2 min de lecture

Pas un jour ne passe sans que Tunisair ne fasse la Une de l'actualité. Pour toute réponse, la compagnie aérienne se confond en excuses
Retards répétitifs, problèmes techniques, conflits sociaux, vols de bagages... Dans le désordre, c'est le bordel à bord de la compagnie aérienne nationale Tunisair ! Et cela ne date pas d'hier.
Dernière avarie en date, vendredi 17 mars 2017. Le vol TU635, en provenance de Paris à destination de Djerba, atterrit à Tozeur. Complètement... à l'ouest la compagnie !?
En panne
On passe sur les 67 passagers qui ont dû patienter plusieurs heures à bord de l'avion avant d'être débarqués et hébergés dans les hôtels de la région.
Problème invoqué : « Une panne technique est à l'origine de ce retard », selon un communiqué officiel de la compagnie.
Ainsi, on peut dresser une liste non exhaustive des aleas qui affectent la compagnie depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Et là, l'histoire serait longue à conter. Entre pertes et bénéfices, on ne sait plus à quel avion se vouer !
Un jour, je gagne. Le lendemain, je perds. Un jour, je décolle. Le lendemain, je reste cloué au sol. Mais la patience a ses limites que la limite ne connaît pas !
Problème de fond
Entre l'annonce de la suspension de tous les vols (puis la reprise in extremis) et « la fin du chaos à Tunisair », promise par le ministre tunisien des Transports ; « la prise de mesures disciplinaires et judiciaires », jurée par le PDG de la compagnie ; entre insultes et coups de poing, disputes et autres mouvements d'humeur au sein du transporteur... c'est carrément le bordel à bord !
Sans pour autant s'émouvoir de la situation plus que cela, Tunisair se contente de « présenter ses excuses », avec force communiqués et autres salades tunisiennes, trouvant évidemment une raison technique « indépendante de sa volonté », selon la formule consacrée, à un véritable problème de fond.
Bénéfices
Mais ce ne sont pas les fonds qui manquent, puisque la compagnie aérienne nationale tunisienne affirme comptabiliser les bénéfices, si on passe l'éponge sur les 2 millions de dinars (810 000 €) par jour que coûte le conflit opposant les pilotes et les mécanos.
Alors, pour palier les problèmes rencontrés ces dernières heures, on nomme et renomme des têtes... à la tête de l'entreprise. En accéléré, on refait le nœud de cravate en oubliant de changer la chemise !
A.D.
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