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La Tunisie a aboli la polygamie

  • Photo du rédacteur: Jacques Bleuze
    Jacques Bleuze
  • 14 août 2021
  • 2 min de lecture

Le jour où la Tunisie a aboli la polygamie (Photo d'illustration)

Le 13 août 1956, le Code du statut personnel (CSP) ouvre des droits à la femme tunisienne. Aujourd'hui, beaucoup d'entre elles demandent encore plus


L'égalité entre citoyennes et citoyens - garantie par la Constitution tunisienne - est loin d'être acquise. Même si la promulgation du Code du statut personnel (CSP), le 13 août 1956, a aboli la polygamie et facilité la procédure de demande en divorce, l'égalité dans l'héritage n'est toujours pas admise. Le projet politique initié par le défunt président Essebsi a été enterré par son successeur Kaïs Saïed.


L'hommage rendu par l'actuel président de la République aux « femmes agricoles et rurales » en 2020 n'a eu pour réel effet que d'afficher à ce jour un conservatisme dur. Les représentantes d'associations militantes féministes réclament plus. Moins de promesses et plus de parité dans la sphère politique et au plus haut niveau de l'exécutif. Et pourquoi pas une femme Premier ministre dans la nouvelle composition de l'échiquier politique qui se dessine au lendemain de la crise politique qui secoue la Tunisie ?


« On attend l'application des mesures promises par Kaïs Saïed par rapport aux droits sociaux économiques et à la justice sociale », martèle l'une des représentantes des associations militantes féministes.

L'Association tunisienne des femmes démocrates ainsi que la Ligue tunisienne des droits de l’Homme appellent à la réforme du CSP pour « mettre fin à toute forme de discrimination et à une meilleure application de la loi contre les violences faites aux femmes, votée en 2017 ».


Au nom de l'association Carthage, dont il est le président, Azdine Ben Yacoub souligne dans un communiqué adressé à notre rédaction que « le 13 août (...) est la fête de la Tunisie, ce pays où la femme - encore plus qu'ailleurs - est la garante d'un avenir qui soit à la hauteur des attentes d'un peuple méritant le meilleur ».

« Cette Fête nationale des Femmes glorifie et met en valeur la liberté et le militantisme de la femme tunisienne, instaurée par Bourguiba (...), premier président du pays, fondateur de la Tunisie moderne. »


Jacques BLEUZE




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