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Des imbéciles et la Culture...

  • Photo du rédacteur: Jacques Bleuze
    Jacques Bleuze
  • 6 juil. 2020
  • 2 min de lecture

mediafrancepresse | Roselyne Bachelot, nouvelle ministre de la Culture en France (Photo archives)

Être ministre de la culture, c'est comme être promu dans l'ordre national du Mérite ou de la Légion d'Honneur : ça ne sert à rien !


La (re)formation d'un nouveau gouvernement, en France, me conduit à formuler quelques observations. Au premier desquelles, la sacro-sainte Culture. Tout le monde va de son mot savant, une pensée philosophique, héritée des âges anciens, pour exprimer ce qu'elle est (la Culture)...


De qui nous souvenons-nous ?

C'est la raison pour laquelle, je passe aisément - sans complexe - sur tous ceux qui ont émis une pensée ou, dans un râle sourd, une éructation, au cours de cocktails onéreux, dicté une pensée...Dois-je revenir à Malraux ou à Jack Lang ? Vrai, après ces deux-là, difficile de retenir les autres.

Dans le désordre chronologique je me rappelle très-approximativement de Jacques Toubon, François Léotard, Jean-Jacques Aillagon, Fleur Pellerin, Aurore Filipetti, Frédéric Mitterrand, Renaud Donnedieu de Vabres... Bien moins d'Edmond Michelet ou de Maurice Druon. (Question de génération !)


Des têtes bien pâles

L'historique des ministres français de la Culture étant vaguement dressé - bien pâle -, revenons à ce jour où le ministre de la Culture (sortant), Frank Riester, déclare solennellement que « la culture c'est l'autre nom de la République ». Pour mémoire, sur les frontons de nos mairies, il est écrit : « Liberté. Égalité. Fraternité (...) » Point de culture. Mais... « Ou la Mort ».


... Ou la mort de la culture

C'est de cela dont il s'agit. La mort... culturelle. Et de la culture que certains ambitieux tentent de ranimer pour des raisons de showbiz et de fric !

« Ministre de la culture, c'est la plus belle fonction de la République », rétorque Roselyne Bachelot, en écho à la déclaration de Franck Riester à qui elle vient de damer le pion (!)

La pensionnaire des Grosses Têtes de la station de radio privée RTL se lance alors dans une justification contractuelle et mondaine : « La culture, c'est la démocratisation et la transmission des savoirs, et le soutien à la création artistique (...) »


De blagues en blague

Continuez à nous faire marrer, Roselyne, avec vos blagues Carambar. La culture, on s'en occupe Pire, on s'en fout... Rassurez-vous ! Être ministre de la culture, c'est comme être promu dans l'ordre national du Mérite ou de la Légion d'Honneur : ça ne sert à rien ! Juste à être reconnu des imbéciles.


Jacques BLEUZE





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