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Ils marchent sur la tête

  • Photo du rédacteur: Jacques Bleuze
    Jacques Bleuze
  • 14 oct. 2019
  • 1 min de lecture

mediafrancepresse - Kaïs Saïed, septième président de la République tunisienne (archives)

Les Tunisiens ont choisi un président sans programme mais qui assure vouloir faire « appliquer la loi, rien que la loi ». Avec le soutien appuyé des islamistes...


Les électeurs ont choisi : Kaïs Saïed entre dans l'histoire en devenant le septième président de la République tunisienne. Avec pus de 72 % des voix, son accession à la magistrature suprême ne souffre aucune contestation. Les observateurs peuvent toujours frapper de bémols son élection, rien ne change la volonté du peuple tunisien sortie des urnes.


Une application stricte de la loi

L'homme de droit, candidat de l'antisystème, du changement et du renouvellement du pouvoir en Tunisie, s'inscrit d'ores et déjà dans une application stricte de la loi. Toutefois, une question se pose : comment faire appliquer la moindre ligne d'un programme politique inexistant ? Sans soutien d'un quelconque parti politique, même si Ennahdha (islamiste) semble avoir soutenu sa candidature, et compte assurément en tirer un substantiel bénéfice...


La sympathie qu'il a su provoquer et gérer ne trouve en écho que le rejet de l'image qu'affichait son concurrent du premier tour, Nabil Karoui, homme d'affaires, publicitaire, patron de presse, entertainman... Un portrait sur papier glacé, qui n'est pas sans rappeler l'Italien Silvio Berlusconi.


L'intérêt supérieur de la Nation... d'abord

De sa maigreur politique (l'homme est dépourvu de tout mandat et d'expérience), Kaïs Saïed en retire le bénéfice de son unique attrait pour l'intérêt supérieur de la Nation. Reste à connaître la composition de l'équipe gouvernementale, et qui en sera le décideur.


Parce ce qu'il est fort à parier que le le futur Premier ministre tunisien décidera et que le chef suprême... exécutera. Une (nouvelle) Tunisie, la tête à l'envers.


J.B.



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