Oui... mais non

À chaque crise une solution. Entre corruption et conflits d’intérêt, un remaniement ministériel n'est pas exclu. Le dialogue est ouvert...

Un litige oppose ouvertement le Premier ministre tunisien au président de la République, Kaïs Saïed (notre photo). Hichem Mechichi affirme qu'il reste « ouvert à toutes les solutions et alternatives susceptibles de servir l’intérêt de l’État et de protéger le processus démocratique en Tunisie ».

Le chef du gouvernement espère voir le président de la République réagir positivement à la correspondance qui lui a été adressée au sujet de l’identité des ministres objets de blocage.

Veto au remaniement

Kaïs Saïed appose un veto au remaniement ministériel opéré par Hichem Mechichi, affirmant que certaines personnalités désignées font face à des suspicions de corruption et de conflits d’intérêt.

Reste une possibilité : écarter les ministres contre lesquels le président a apposé son veto (sans les nommer) ou procéder à la désignation d'un nouveau gouvernement.

Pour l'heure, l'identité des ministres ciblés ont été communiqués à la présidence de la République. Kaïs Saïed n'a pas souhaité réagir.

J.B.