En manque d'énergie(s)

L'emploi et la nationalisation des richesses naturelles sont au cœur des revendications.

Pour se faire entendre, on coupe les vannes

Les vannes qui assurent l'alimentation de la Tunisie en hydrocarbures (gaz et pétrole) sont coupées, les unes après les autres. Sous la pression de manifestants qui réclament « un emploi et la nationalisation des richesses naturelles du pays », la Tunisie est en manque d'énergie(s) !

Le sit-in mis en place depuis plusieurs mois à El-Kamour (gouvernorat de Kebili), a fait des petits. Ainsi, un groupe de jeunes de la ville de Douz ont fermé, mardi 27 juin 2017, les deux vannes du pipeline de Bou Lahbal (100 km au sud).

En signe de protestation, et pour se faire entendre (?), ils continuent à fermer les vannes, les unes après les autres.

Il y a une semaine, à Oum Chiyah, les deux vannes du gazoduc et du pipeline, qui lient plusieurs champs pétrolifères (Kebili et Tataouine) à la raffinerie de Skhira (Sfax), ont été coupées. Hela Cheikhrouhou, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, estime que « le citoyen tunisien devra payer la facture (...) »

H.B.