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Tous les Acariès...

  • Photo du rédacteur: Jacques Bleuze
    Jacques Bleuze
  • 21 nov. 2021
  • 2 min de lecture

Luis Acariès (photo J. BLEUZE © mediafrancepresse)

Les Acariès sont nés dans la boxe. Une BD raconte leur ascension. Spéciale soirée dédicace au Méditerranée - Les Saveurs de Djerba, à Vincennes


Il y a des soirées parisiennes comme celle-ci où ça sent le sport, l'effort, la douleur et la sueur. Les odeurs et les saveurs de la Méditerranée. Surtout de l'île de Djerba.

Bienvenue à Vincennes dans les caves voutées du restaurant Le Méditerranée - Les Saveurs de Djerba, au pied d'un des plus célèbres châteaux de France.

Le maître des lieux, Azdine Ben Yacoub, reçoit cette soirée-là tout ce que le monde de la boxe a d'épicé et de gratiné. Les anciens, les actuels, les petits nouveaux qui voient en les premiers la perspective d'une réussite à la manière des grands et l'espoir d'une gloire, pourvu qu'elle ne soit pas éphémère.


À bout de bras

Parmi la centaine d'invités à la soirée dédicace organisée en ce lieu, à l'occasion de la sortie de la bande dessinée À bout de bras (Éd. Delcourt) consacrée aux frères Acariès, on reconnaît avec plus ou moins de facilité des visages connus, des personnalités de tous bords sportifs et politiques, des gueules cassés par les coups reçus depuis des années, rangées des gants pendant qu'il était encore temps, des jeunes loups et de vieux briscards qui ont mangé de la corde et du cuir, pris des coups et en ont donné aussi beaucoup, des entraîneurs, speaker de boxe anglaise, arbitre, artiste chanteur ou comédien, scénariste, illustrateur... Des souvenirs au détour d'une retrouvaille organisée ou d'une rencontre inopinée.

Un monde en souterrain qui se laisse entraîner par la mélodie envoûtante d'un violoniste enchanteur et se réveille aux souvenirs des invités d'honneur : Michel et Luis Acariès.


Deux ou trois choses d'elle

J'écoute. J'observe. Je m'attarde ici ou là autour d'un verre à bulles, d'un buffet servi à volonté, de sardines grillées avant de finir devant un couscous à blatérer de plaisir.

Je connais que deux ou trois choses de la boxe. Le coin bleu, le con rouge. Le comptage, le KO, la gagne aux points... Je compte sur les aficionados pour m'ouvrir le bestiaire avant d'apercevoir le ring.

Je retrouve l'homme-bible de la boxe. Celui qui connaît tout par passion. The voice. La voix des rings, le 1664 de la boxe (le plus grand numéro vocal qu'il puisse nous faire), le Heineken du Noble-Art (celui qui fait aimer la boxe plus que la bière). Avec Brahim Asloum, Jean-Pierre Cossegal vient de contribuer à l'écriture du livre d'Ingrid Lanzenberg, Dans l'ombre du boxeur, l'entraîneur (Éd. Exuvie Éditions).

Je croise Jean-Philippe Lustik, l'expert de la boxe pour la chaîne L'Équipe. Je discours avec d'autres dont je tais le nom par pudeur et par respect...


Des coups pour des mots

Lorsque les invités de cette soirée-là repartent vers d'autres univers, il reste quelques irréductibles à répandre l'émotion sur le coin du comptoir. Les heures passent mais les souvenirs se mélangent aux vapeurs d'alcool... (Avec modération.)

Je ne suis qu'un « marchand de mots » comme se décrit le poète et chanteur Michel Kricorian, qui à l'époque de la TV en noir et blanc à moi rêvait de devenir Jean-Claude Bouttier.

Continuez à m'apprendre. À me faire rêver. Pour que vos coups deviennent mes mots.


Jacques BLEUZE




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