Triche, oh ma triche...

Aucun des centres d'examens où ont lieu les épreuves du bac n'échappe à l'exercice de la triche. Surtout quand les candidats sont connectés...

Si tous les moyens ont été mis en place pour limiter la triche dans les centres d'examens accueillant les épreuves du baccalauréat, rares sont ceux qui s'avèrent à 100 % efficaces.

Même le brouillage des réseaux mobiles, visant à parasiter les communications, ne parvient pas à dissuader de nombreux élèves à tenter la tricherie. Plusieurs centaines d'entre eux sont ainsi parvenus à accéder à internet durant les épreuves.

Le principe est simple. Il consiste évidemment à poster sur des réseaux sociaux dédiés la copie du brouillon et à attendre, en retour, la correction.

« Sur plusieurs réseaux sociaux, des centaines d'élèves ont procédé à la publication de leurs épreuves durant les examens. D’autres ont posté les brouillons de leur copies où les solutions des épreuves étaient visibles », reconnaît-on au ministère de l'Éducation nationale, qui avoue « (son) impuissance à contrôler l'ensemble des épreuves ».

Certains réseaux sociaux « proposent leurs services en toute impunité et assurent une aide évidente aux tricheurs », apportant ainsi une preuve supplémentaire « à l'incapacité du ministère de l'Éducation nationale à organiser des examens en toute transparence et équité »...

H.B.