Fonctionnaires en... sursis
- TUNIS
- 22 nov. 2018
- 1 min de lecture

La situation politique et sociale, et la baisse du pouvoir d'achat, sont au cœur des revendications dans la Fonction publique en grève
Un mouvement de grève a été observé par les salariés de la Fonction publique, jeudi 22 novembre 2018, à l'appel de l'Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT - L'équivalent de la CGT en France).
Quelque 680 000 fonctionnaires souhaitaient ainsi dénoncer « l’inaction de l’État face à (nos) revendications ». Les salariés de la Fonction publique entendent « défendre le droit des employé à des conditions de travail décentes, un salaire gratifiant et à des majorations salariales, devant l’aggravation de l’inflation, la chute du dinar, la hausse des prix et des charges fiscales ».
Aussi, les agents des ministères, administrations centrales, régionales et locales ont-ils été appelés à se présenter sur leur lieu de travail « sans signer la feuille de présence ».
Pour sa part, le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne (UE) et la Banque africaine de développement (BAD) ont averti le gouvernement des répercussions qu’auraient ces augmentations salariales (+ 8 %) sur le déficit budgétaire que l’État est appelé à résorber. En réponse, l’UGTT a promis de son côté d'« autres actions plus musclées d’ici à la fin de cette semaine ».
H.B.
Comments