Parfum de femmes
- Jacques Bleuze
- 24 févr. 2020
- 2 min de lecture

Une course 100 % féminine pour faire valoir la modernité des femmes tunisiennes. Et une marraine au tempérament... carrossé
Au-delà des différences et des particularités de chacun, c'est « la valeur de la citoyenneté » et « l'amour de l'humain » que souhaite mettre en exergue la Tunisienne Gazelle Run. Une course 100 % féminine, organisée à l'occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, dimanche 8 mars 2020, dans la banlieue de Tunis.
Synonyme de modernité
« C'est une occasion rare de célébrer le modernisme de la femme tunisienne avant-gardiste depuis plusieurs décennies », souligne le promoteur de l'événement, Azdine Ben Yacoub. Et de rappeler que « la femme tunisienne a réussi dans tous les domaines » depuis l'ère Bourguiba. « On souhaite faire valoir la modernité des femmes tunisiennes (...) et promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes en Tunisie, comme partout ailleurs dans le monde. »
Cette Journée internationale des droits des Femmes 2020 est articulée autour d'un unique slogan : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et pour tous », affirme Azdine Ben Yacoub. « Ce sera un jour de douceur, d’élégance et de bienveillance », affirme-t-il.
Quelque 300 participantes se présenteront sur la ligne de départ. « Un plateau de reines de la diversité, du courage et de la droiture ».
La distance symbolique de 6 km empruntera les artères de La Marsa, Carthage et Sidi Bou Saïd.
Une marraine au fort caractère

Hend Chaouch, spécialiste du sport automobile au féminin et championne tunisienne de rallye, est la marraine de cette première édition.
Depuis plus de vingt ans, Didi ou Chaoucha ne cesse de promouvoir et défendre les sports au féminin, les sports individuels et le handisport. « La relation que j'ai avec le sport automobile est une histoire d'amour passionnelle », confie-t-elle.
Elle fait partie des cinq mondiales connues à ce jour, et est la seule issue du continent africain. Sa plus grande fierté est d'être arrivée à « inscrire (mon) nom dans l’histoire des sports mécaniques comme étant la première femme tunisienne, maghrébine, arabe et africaine à avoir terminé le Paris-Dakar (...) », en 2001.
Originaire de Monastir, Miss 007 se voit plutôt en Eurymédon qu'en Blanche Neige... Pas bordélique pour un dinar dans sa vie personnelle comme dans le sport ! Et mieux vaut être prévenu que pris au dépourvu : Chaoucha préfère... sa voiture ! « La seule qui (m')emmène au bout. » Traduction : prince Charmant passe ton chemin !
Jacques BLEUZE
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