Rouge fatal...

En raison de sa tenue jugée « incorrecte », une enseignante a été privée de surveillance du Bac. Motif du délit : un rouge à lèvres...

Mariem Bouzid est professeure de philosophie., Elle affirme avoir été empêchée d’assurer sa surveillance lors d'une épreuve du baccalauréat, au seul motif que sa tenue était « incorrecte » en raison de son « rouge à lèvres très voyant ».

C'est le deuxième surveillant de l'épreuve, qui s'est plaint auprès de l’administration et demandé à ce que sa collègue soit immédiatement remplacée.

Motif du déli... re

L'« incorrection » est rapidement passée au stade de l'« indécence », selon le plaignant, qui assure que la professeure s'était livrée à un acte de « divertissement » avant le début de l'épreuve, afin de mettre à l'aise les candidats et de noyer leur stress...

Lors de leur convocation dans le bureau du chef d'établissement, où se déroulait l'épreuve du Bac, le surveillant en second a finalement présenté ses excuses à sa collègue féminine.

Modèle « progressiste »

« Nous sommes les soldats qui défendent les libertés et les droits de chacun de nos collègues », assure Wahid Hanoudi, secrétaire général de la section du Kef de la fédération générale de l'enseignement secondaire. « Le secteur de l’enseignement défend un modèle de société progressiste.»

J.B.